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Visite au château de Breteuil

Le château de Breteuil est situé à Choisel (Yvelines), dans la vallée de Chevreuse, à 35 km au sud de Paris.

Il est entouré de jardins à la française et à l'anglaise,

où se trouvent une orangerie et un colombier.

Le parc s'étend sur 75 hectares.

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Il présente une architecture du xviie siècle, comportant une cour carrée, entièrement enserrée de murs ou de constructions et bordée de fossés. Sur l'avant, deux pavillons d'angle et un corps de passage central ; en fond de cour, sur toute la largeur, un grand bâtiment dont le corps central a été conservé. Les bâtiments sont à structure en brique et remplissage sous enduit.

Le château est classé monument historique depuis le 23 juillet 1973, et son parc et ses jardins à la française et à l'anglaise sont labellisés « jardins remarquables ».

Nous allons être divisés en deux groupes avec conférencières pour visiter les appartements où vivaient les chatelains. Ils se trouvent au premier étage.

Nous commençons  par cette belle salle rendant hommage à Louis XVI et à quelques ancêtres de la famille de Breteuil 

La seigneurie est mentionnée pour la première fois en 1142 et la première référence à un manoir remonte à 1560.

Le château appartient d’abord à la famille Le Jay. On estime généralement que c'est dans les années 1580 que Nicolas Le Jay (mort en 1585) fait exécuter d'importants travaux qui donnent au logis son plan actuel. Selon d'autres historiens, ceux-ci seraient dus à Thibault Desportes, Grand Audiencier de la Chancellerie de France, qui achète le domaine par adjudication en 1596.

En 1712Charles Le Tonnelier de Breteuil hérite de ce domaine qui sera transmis de père en fils jusqu’à l’époque actuelle. Il est donc dans la famille depuis 310 ans...

Deux ancêtres se distinguent au XVIII siècle, Gabrielle-Émilie de Breteuil (1706-1749), femme de sciences, grande amie de Voltaire, et Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, ambassadeur puis ministre du Roi Louis XVI.

Voltaire, l'auteur des « Lettres philosophiques » et de « Candide » était éperdument amoureux de la brillante Emilie du Châtelet, née Breteuil en 1706. Passionnée d'astronomie, la jeune femme traduit toutes les oeuvres de Newton, sans cesse encouragée par Voltaire. Considérée comme l'une des premières femmes scientifiques, elle est sans conteste une « femme des Lumières ».

Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, ambassadeur puis ministre de Louis XVI.

C'est lui qui est chargé d'arrêter le Cardinal de Rohan, le 15 août 1785, à Versailles, lors du scandale de l'affaire du collier.

On le voit ici face à Marie-Antoinette

Voici, dans cette bibliothèque,

Louis XVIII sur son fauteuil donné à la famille en 1824.

Tous ces personnages réalisés par le Musée Grévin sont plus vrais que nature...

Député à l'époque, Henry de Breteuil reçoit le 12 mars 1881 Léon Gambetta et le futur Roi Edouard VII. Cette rencontre participera aux longs efforts diplomatiques en vue de la construction de l'Entente cordiale signée en 1904.

La table de Teschen, dite aussi table de Breteuil, est une table orfévrée de « bronze doré sur âme de bois » comportant 128 pierres précieuses et médaillons en porcelaine de Meissen. Elle a été réalisée à la demande de Frédéric-Auguste IIIprince-électeur de Saxe, par l’ébéniste Johann Christian Neuber et offerte au baron de Breteuil en remerciement de son action dans la signature du traité de Teschen en 1779.

Cette table fut vendue 12,5 millions d'euros

au musée du Louvre en 2014.
C'est sa "jumelle" que l'on admire ici.

Charles Perrault, en 1651, devient avocat et suit les traces de son père et de son frère ainé. Très rapidement, ses fonctions l’ennuient et il devient receveur des finances. C’est à cette époque qu’il travaille auprès de Louis de Breteuil, alors contrôleur général des finances de Louis XIV.

D'où son omniprésence au château au travers de ses contes.

Cinquante personnages de cire réalisés par le musée Grévin sont mis en scène dans les salons et les cuisines au sous-sol, dont une vingtaine illustrent sept contes de Charles Perrault.

Comme les chats bottés musiciens, scène d'Armand Langlois.

Les cuisines au sous-sol sont magnifiquement mises en scène.

Nous visitons ensuite le pigeonnier aux 3200 boulins qui étaient autorisés par les 1600 hectares du domaine.

Au bas de ce pigeonnier sont exposés de nombreux dioramas évoquant des scènes de la vie courante, parfois inspirées de tableaux classiques.

Il est 16 h 30 et n'avons plus beaucoup de lumière pour visiter les jardins.

Voici tout de même une vue de la façade jardin prise sur Internet.

Journée bien agréable malgré deux trajets un peu longs en car...

Heureusement un bon déjeuner à Rambouillet nous a permis de prendre des forces

pour la visite instructive et passionnante de ce magnifique château.

Merci Marie-Claude pour ton accompagnement sans faille.

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